A peine regagné le Bureau ovale, le 47e président s’empresse de tenir certaines de ses promesses les plus radicales et controversées, s’échinant à nouveau à réécrire l’histoire, les traités et les normes.
Voilà au moins une promesse tenue. Le candidat Donald Trump avait juré de faire de son retour à la Maison Blanche un acte de rupture et de restauration d’une autorité prétendument évanouie depuis son départ : «Liberation day», proclamait-il encore dans son discours d’investiture lundi. Dans une démonstration qu’il voulait à l’évidence spectaculaire, au point de diriger les caméramans lors de sa première conférence de presse dans le Bureau ovale, celui-ci a inauguré son retour à la présidence par une cascade d’ordres exécutifs signés à la chaîne - bien que certains soient sciemment inconstitutionnels -, dont le nombre, l’ampleur et la radicalité inaugurent sa présidence sous le signe dévastateur d’une hyperactivité dans le démantèlement généralisé.
Par Julien Gester et Sonia Delesalle-Stolper Envoyés spéciaux à Washington D.C.