Les premiers transferts des cent criminels les plus dangereux vers le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil vont débuter
Le corps d’un homme de 19 ans, tué par balles et partiellement calciné, a été retrouvé mardi dans le Gard. Cette découverte intervient dans « un contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux », selon la procureure de Nîmes, où les règlements de comptes liés au trafic de drogue se multiplient. LE NIVEAU DE SÉCURITÉ a été poussé à son maximum. Ainsi, des trappes sont prévues sur les portes : le détenu entrera dans sa cellule menotté puis présentera ses poignets au surveillant qui déverrouillera l’entrave depuis l’extérieur. Ce dispositif évite que les détenus aient les mains libres dans les coursives. A quelques jours de la mise en service de « la prison de haute sécurité » de Vendin-le Vieil (Pas-de-Calais), c’est l’effervescence dans la pénitentiaire. Au ministère de la Justice, les réunions s’enchaînent. Dans les établissements où sont encore accueillis pour quelques jours les profils concernés - les cent plus gros narcotrafiquants -, « on ne parle que de cela », dit une source informée dans le monde carcéral. « Les détenus sont paniqués à l’idée de leur prochain transfert », poursuit-elle.
Marie-Amélie Lombard-Latune