L'an dernier, Bianca Balti annonçait qu'elle était atteinte d'un cancer ovarien avancé. Depuis, la mannequin de 41 ans a appris à vivre avec la maladie. Elle témoigne.
LE 8 SEPTEMBRE 2024, BIANCA BALTI A MAL AU VENTRE. Depuis quelques semaines, elle souffre d'une gêne intermittente. Elle pense d'abord à une petite infection ou à quelque chose qu'elle aurait mangé. Mais la douleur s'accentue, monte, explose, la plie en deux. Elle se rend à l'hôpital. Une échographie plus tard, le diagnostic tombe : cancer ovarien de stade 3. Virulent, il s'est déjà répandu jusqu'à son diaphragme. Le médecin, qui l'ausculte au Providence Saint Joseph Hospital de Burbank, en Californie, où elle vit, ne lui cache rien de la gravité de son état, ni de ce qu'elle aura à subir : ablation des deux ovaires, chimio, cheveux qui tombent, rage et dépression, corps qui fatigue, insomnies, douleur qui coupe le souffle… Commence alors une course contre la mort, ou plutôt, selon ses termes à elle, « une rébellion contre le sort ». Bianca Balti est porteuse du gène déficient BRCA (pour BReast Cancer 1 et 2), qui multiplie les risques de cancer du sein et des ovaires. Elle l'a hérité de sa tante paternelle. « Elle est morte à l'âge de 39 ans d'un cancer du sein métastatique. Jamais je me suis dit que je pouvais y succomber aussi. »
CAROLINA ORRICO