Mission. Au printemps 2026, l’astronaute française s’envolera pour la Station spatiale internationale, à bord de Crew-Dragon de SpaceX.
Cologne (Allemagne), début de journée. Au Centre européen des astronautes, Sophie Adenot commence une nouvelle session d’entraînement pour devenir une experte du module Columbus, le laboratoire spatial européen pressurisé qui se trouve dans la Station spatiale internationale (ISS). Avec plus de trois mille heures de vol et deux missions en Afghanistan à son actif, la première femme pilote d’essai sur hélicoptère de l’armée de l’air, ingénieure diplômée de l’Isae-Supaéro et du MIT, ne rechigne pas à l’effort et s’entraîne depuis deux ans pour passer six mois en orbite. En 2022, cette fille d’un notaire et d’une pharmacienne a été sélectionnée parmi 22 000 candidats pour devenir astronaute de l’ESA. Depuis, elle se forme entre Cologne, Houston, Montréal et Tokyo, avec un objectif : faire du spatial un moteur de progrès sur Terre. Entretien avec une rêveuse à la rigueur militaire.
PROPOS RECUEILLIS PAR HÉLOÏSE PONS