Un film retrace le parcours de la mère de la danse africaine contemporaine. Portrait.
La femme qui danse avec une énergie stupéfiante et entraîne avec elle ses stagiaires, au son des tambours, à mettre leur corps en osmose avec l’univers, c’est Germaine Acogny, 81 ans, mère de la danse africaine contemporaine. Filmée par une réalisatrice allemande durant près de trois ans à l’École des sables, le village de la danse qu’elle a fondé au sud de Dakar et où, depuis 2004, elle enseigne sa technique. Mais aussi à Venise, où la danseuse et chorégraphe a reçu un lion d’or à la Biennale de la danse, en 2021. Ou encore à Paris, l’an dernier, lors de la réception du Grand Prix de l’Académie des beaux-arts en chorégraphie.
PAR VALÉRIE MARIN LA MESLÉE